Monday, March 21, 2011

~VINGT-DEUX FOIS ♫♫ DOUZE MOIS ♫ ONT SONNÉ ♫♫ POUR ENTONNER ~

~ou la recette d'un nouveau début~


                                      (...La magie de l’ambigu, l'effroi....)



Retrouver sa voix,
Ses mélodies
Le parfum des fleurs
Interdits
La veilleuse dans  sa  prunelle
L’écho des forêts, des hirondelles

Faire  tomber 
L’enveloppe ’’cache-sentiments’’
L’anéantir, cet abri déchirant
Puis danser une  rumba violette
Assortie
à ton foulard,
 Au son
de ta trompette




Ne pas laisser le temps  gagner
Ne pas mesurer
Les gens  par les marques, les masques
Les notes, les étiquettes, les faux semblants
Voir clair dans
 les coeurs  souriants
Suivre le  ballet
De leurs  pensées
Leur imagination, leur créativité
L’inspiration, ce mal contagieux
La lueur  pourpre dans les yeux
De ceux qui répandent  la beauté
De l’art suprême, de la sérénité



Le poing sur la table
Contre le pouvoir de la chanson
Vanité coupable
Défend les frissons
Montées, decrescendos,  trahisons, aveux
Scintillent dans le numéro vingt-deux
Un  seul  souffle  de tendresse
Suffit
Pour dissiper la brume des faux plis
...Qui sont les fous, aujourd’hui...?



Baisser
le rideau et
laisser
La Peur 
du passé
sur le devant de la scène.

Dans les coulisses se croisent
Deux airs charnels du jazz
Deux  âmes qui swinguent
Qui déambulent
Deux boutons d’amour qui pullulent
Un  printemps précoce, taciturne, timide,
Un germe de confiance dans une terre aride



En-deçà, au-delà.
Toi, moi
et voilà.
Si je suis moi 
car tu es toi
Ou si tu n’es toi  
qu’à cause de moi
Cessera-t-on 
le jeu de la
Proie
des  ‘’pourquoi’’,  des ‘’malgré soi’’?



La fenêtre des paupières
Grande ouverte
Eclate devant elle
Un ruisseau qui bégète
Haletant, expirant, crachant du sang
Il meurt d’avoir perdu son chant

Et dans les étincelles de  l’écume
Se baignent et s’éparpillent
Les plumes
D’un canard noir, vilain et petit
Toujours peureux, qui s’enfuit
Vers d’autres  rivages, bordés de bois
Chercher  le mirage
Du cygne d’autrefois



Tout blanc, corps et âme.  Se dénuder.
Chasser le monstre étouffant  de sa gorge.
S’époumoner. S’égosiller.
Puis  disperser  au  vent
Les mots, ce précieux paravent


Déposer une couronne mortuaire
Sur le tombeau du Roi des chimères
Se redresser, retirer le manteau de la
Langueur
Et s’en aller, gazouillant, vainqueur.



Un pas, deux pas
Sincopa.
Amour, Amis, Astres, A majeur
Moineaux, Montagnes, Mers 
mystiques de tes pleurs…
Mettre un bémol bleu à sa cage de silence
Crier adieu à 4 ans 
De pénitence.
S’envoler enfin, en cadence
Tout en fredonnant
L'ancien refrain des futurs Amants.


(...Les charmes des exceptions à la loi...)