~ou la recette d'un nouveau début~
Retrouver sa voix,
Ses mélodies
Le parfum des fleurs
Interdits
La veilleuse dans sa prunelle
L’écho des forêts, des hirondelles
Faire tomber
L’enveloppe ’’cache-sentiments’’
L’anéantir, cet abri déchirant
Puis danser une rumba violette
Assortie
à ton foulard,
Au son
Ne pas laisser le temps gagner
Ne pas mesurer
Les gens par les marques, les masques
Les notes, les étiquettes, les faux semblants
Voir clair dans
les coeurs souriants
Suivre le ballet
De leurs pensées
Leur imagination, leur créativité
L’inspiration, ce mal contagieux
La lueur pourpre dans les yeux
De ceux qui répandent la beauté
Le poing sur la table
Contre le pouvoir de la chanson
Vanité coupable
Défend les frissons
Montées, decrescendos, trahisons, aveux
Scintillent dans le numéro vingt-deux
Un seul souffle de tendresse
Suffit
Pour dissiper la brume des faux plis
Baisser
le rideau et
laisser
La Peur
du passé
du passé
sur le devant de la scène.
Dans les coulisses se croisent
Deux airs charnels du jazz
Deux âmes qui swinguent
Qui déambulent
Deux boutons d’amour qui pullulent
Un printemps précoce, taciturne, timide,
En-deçà, au-delà.
Toi, moi
et voilà.
Si je suis moi
car tu es toi
car tu es toi
Ou si tu n’es toi
qu’à cause de moi
qu’à cause de moi
Cessera-t-on
le jeu de la
le jeu de la
Proie
La fenêtre des paupières
Grande ouverte
Eclate devant elle
Un ruisseau qui bég ète
Haletant, expirant, crachant du sang
Il meurt d’avoir perdu son chant
Et dans les étincelles de l’écume
Se baignent et s’éparpillent
Les plumes
D’un canard noir, vilain et petit
Toujours peureux, qui s’enfuit
Vers d’autres rivages, bordés de bois
Chercher le mirage
Tout blanc, corps et âme. Se dénuder.
Chasser le monstre étouffant de sa gorge.
S’époumoner. S’égosiller.
Puis disperser au vent
Les mots, ce précieux paravent
Déposer une couronne mortuaire
Sur le tombeau du Roi des chimères
Se redresser, retirer le manteau de la
Langueur
Et s’en aller, gazouillant, vainqueur.
Un pas, deux pas
Sincopa.
Amour, Amis, Astres, A majeur
Moineaux, Montagnes, Mers
mystiques de tes pleurs…
Mettre un bémol bleu à sa cage de silence
Crier adieu à 4 ans
De pénitence.
S’envoler enfin, en cadence
Tout en fredonnant
L'ancien refrain des futurs Amants.
(...Les charmes des exceptions à la loi...)